Concrètement, qui utilise EDWARD Suite ?
Aujourd’hui, en interne, je dirais qu’il y a trois à quatre personnes susceptibles de l’utiliser. Nous avons également des utilisateurs côté client, puisque DSI ou directeurs métiers peuvent se servir de l’outil pour décrire leur vision de l’évolution du système d’information et plus globalement de la transformation numérique. Difficile donc de définir un chiffre précis mais on est au-delà de la dizaine.
Qui est Eurynome Associés ?
Eurynome Associés est un cabinet de Conseil en organisation et management. Nous intervenons beaucoup dans le monde du système d’information, de l’I.T, du numérique, sur des problématiques d’évolution des systèmes d’information, et de transformation numérique. Ce qui induit souvent une dimension organisationnelle, que ce soit dans le champ des organisations I.T, donc de la fonction SI, ou bien dans les fonctions métiers. Nous réalisons régulièrement des missions de planification stratégique, et de définition de schéma directeur numérique.
Dans ce contexte, nous sommes régulièrement amenés à analyser chez nos clients des situations à faire évoluer, et à définir avec eux les moyens de mettre en œuvre ces évolutions. Nous utilisons principalement aujourd’hui EDWARD Suite en support et en soutien de nos études de type schéma directeur.
Comment avez-vous connu EDWARD Suite et décidé de l’utiliser ?
Il y a déjà plusieurs années que je m’intéresse aux évolutions des outils de la suite, au développement de sa couverture fonctionnelle et, partant de là, à l’usage que l’on pouvait en avoir dans le cadre de notre activité. Nous avons réalisé des expérimentations de prise en main de l’outil sur des missions de schéma directeur. Je vous le disais, cela constitue pour nous une activité récurrente et relativement soutenue, et nous avons rapidement vu un intérêt à utiliser certains modules en soutien de nos réflexions conjointes avec nos clients.
Au-delà de cette utilisation première, nous avons également trouvé un réel intérêt dans la mise en œuvre des feuilles de route et la définition des trajectoires de transformation numérique.
Utilisez-vous les fonctionnalités collaboratives ?
Aujourd’hui, nous avons principalement un usage bien défini autour de nos besoins, parce que nous avons clairement identifié une plus-value forte pour nous sur certains types de de prestations que nous maîtrisons. Sans doute cette plus-value existe-t-elle sur de l’accompagnement projet au titre du pilotage de la mise en œuvre des engagements, mais nous n’avons pas encore eu l’occasion de l’expérimenter.
En pratique, nous utilisons en priorité le module SPM, qui adresse plus spécifiquement la gestion des portefeuilles de projets. Au-delà des études de schémas directeurs qui visent essentiellement à définir une vision du futur système d’information et la feuille de route associée, cela nous permet de documenter les projets, les initiatives à engager pour pouvoir passer du système existant au système cible qu’on aura défini. Nous pouvons ainsi documenter le portefeuille de projets, l’analyser en termes de valeur et puis le valoriser en termes de rendu.
Le tout permet d’alimenter des instances de décision, quelles qu’en soient la nature, qui réunissent assez fréquemment à la fois les fonctions IT, mais également les directions métier afin de faciliter les arbitrages, priorisations et décisions d’investissement plus globalement.
Quels seraient, dans votre utilisation, les concurrents au module SPM de EDWARD Suite ?
C’est une question que nous ne nous sommes pas posée en ces termes. Il est certain qu’il existe une pléthore de logiciels de gestion de portefeuille de projets, dont certains sont assez anciens, mais les fonctionnalités de Edward Suite ne sont pas intrinsèquement comparables avec les outils de gestion de portefeuille traditionnels dans l’usage qui est le nôtre.
Envisagez-vous d’étendre à d’autres “briques” logicielles votre utilisation de la suite ?
En pratique, la brique que nous utilisons à ce jour est en phase avec nos besoins, sous réserve d’avoir la capacité, parfois, d’adapter la grille d’évaluation et d’analyse de la valeur des projets, de telle façon à coller au plus près des besoins des contextes de nos clients.
L’exemple du secteur public et parapublic, avec qui nous travaillons beaucoup, est parlant parce qu’il faut souvent manipuler les critères existants de l’outil pour retrouver une équivalence, ou une analogie dans le secteur public. Il y a là sans doute une opportunité de faire évoluer la grille de notation.
Au-delà du module Strategic Portfolio Management, nous devons encore nous approprier le module DCM (Decision and Commitment Manager) pour pouvoir faire de l’aide au pilotage sur un plan plus opérationnel, de façon très macro. L’enjeu étant de s’assurer que les décisions de lancement de projets puissent faire l’objet de suivi qui nous fournisse une certaine assurance quant à la maîtrise des résultats. Je vois là une ouverture vers le pilotage par les enjeux tout à fait intéressante.
AVIS GÉNÉRAL
« Nous utilisons le module SPM (Strategic Portfolio Manager) de la suite EDWARD. C’est un outil simple qui, à l’évidence, nous aide véritablement dans nos réflexions de planification stratégique.
Ses fonctionnalités nous permettent de mettre en évidence les portefeuilles sur lesquels des arbitrages en matière d’investissement doivent être réalisés, et donc de faciliter, par exemple, la programmation pluriannuelle d’investissements. A ce titre c’est un outil de communication clé avec la chaîne de décision, notamment les dirigeants d’entreprise.
Pour nous, le module SPM de la suite EDWARD constitue un outil de dialogue précieux en termes de support à la décision. »