La RSE en quelques chiffres :
Selon la dernière étude (2023) du MEDEF sur la perception de la RSE en entreprise :
- 82% des salariés considèrent la RSE comme prioritaire ou importante, bien que cet intérêt soit légèrement en baisse par rapport aux années précédentes.
- La connaissance des fonctions et actions RSE par les salariés est stable, avec 36% des salariés conscients d’une entité RSE dédiée dans leur entreprise.
- 75% des salariés indiquent que leur entreprise a mis en place au moins une action RSE.
- Plus de deux tiers des salariés jugent les actions RSE efficaces, un chiffre stable après la baisse post-COVID.
- La majorité des salariés estiment que les entreprises ont un impact positif sur la société, bien que ce chiffre ait légèrement diminué depuis 2019.
Les trois piliers de la RSE :
La responsabilité sociale des entreprises est trop souvent réduite, voire confondue avec son seul volet environnemental. En réalité, la RSE englobe l’ensemble des contributions des entreprises aux enjeux du développement durable. Comme le souligne le site du ministère de l’Economie : « une entreprise qui pratique la RSE va donc chercher à avoir un impact positif sur la société tout en étant économiquement viable ». Ces contributions reposent sur trois piliers principaux, qui sont :
Le pilier économique, qui consiste à avoir une gestion responsable vis-à-vis des actionnaires, des fournisseurs et des clients, en adoptant une gouvernance transparente et éthique.
Le pilier social de la RSE vise à améliorer les conditions de travail des employés, promouvoir la diversité et l’égalité des chances, et avoir un impact positif sur les communautés locales
Le pilier environnemental de la RSE consiste quant à lui à réduire l’empreinte écologique des activités de l’entreprise, limiter les gaz à effet de serre, optimiser la gestion des déchets et préserver les ressources naturelles
Les freins
Comme toute entreprise de transformation, la mise en place d’une culture de la RSE nécessite de lever en amont les freins liés au changement.
- La difficulté de choisir les bons paramètres et indicateurs pour évaluer la performance RSE des entreprises
- Le défi d’intégrer la RSE dans la culture d’entreprise et de surmonter les réticences au changement
- La complexité des liens entre performance sociale, environnementale et performance financière peut être source de confusion, ou de paradoxes. Par exemple, si les investissements dans l’écologie peuvent à court terme diminuer les profits, leur objectif est à plus long terme d’augmenter la durabilité et la réputation de l’entreprise.
5 étapes pour mettre en place une réelle politique RSE
- Réaliser un diagnostic pour identifier les enjeux RSE de l’entreprise: il s’agit d’établir un état des lieux pour prendre conscience des enjeux RSE auxquels l’entreprise est confrontée. Cela permet de définir les priorités d’action.
- Définir les orientations stratégiques et les objectifs concrets de la démarche RSE: À partir du diagnostic RSE, identifier des axes et objectifs stratégiques pour donner une vision claire et un cap à 3 ans.
- Impliquer les parties prenantes internes et externes dans l’élaboration de la politique RSE L’implication de l’ensemble des parties prenantes est essentielle pour une co-construction de la politique RSE, indispensable pour une appropriation par le plus grand nombre.
- Mettre en place un plan d’action avec un calendrier et des ressources dédiées. Le plan d’action opérationnalise la politique RSE avec un phasage dans le temps et l’allocation de ressources humaines et financières.
- Communiquer et rendre compte régulièrement des avancées et des résultats obtenus. Une communication régulière permet de valoriser les progrès réalisés et de maintenir la mobilisation en interne et en externe autour de la démarche RSE.
Conclusion
La responsabilité sociétale des entreprises s’impose désormais comme une nécessité incontournable dans un monde globalisé, où les consommateurs et les pouvoirs publics exigent des engagements forts en matière sociale et environnementale. Pour autant, sa mise en œuvre se heurte encore à de nombreux obstacles, culturels ou méthodologiques.
Les entreprises qui veulent intégrer pleinement les enjeux de la RSE au cœur de leur stratégie ne peuvent le faire à l’économie : il leur faut un plan d’action lisible, des objectifs atteignables, emporter l’adhésion des équipes et communiquer régulièrement sur les écueils rencontrés, comme sur les progrès réalisés.
EDWARD SUITE une solution complète pour la mise en place d'une politique RSE au sein d’une organisation
Le module Strategic Plan Manager (SPM) offre une solution complète pour la mise en place d’une politique RSE au sein d’une organisation : il intègre un référentiel complet basé sur les 17 Objectifs de Développement Durable de l’ONU. En visualisant chaque projet ou initiative stratégique à travers le prisme financier et humain, SPM permet de pondérer les initiatives (ou demandes) à travers un système de notation, offrant ainsi une mesure précise et approfondie de l’impact RSE de chacun. Chaque projet est ainsi aligné avec ces objectifs et sa mise en œuvre est pilotée sous forme d’engagements concrets. Grâce à la comitologie intégrée, les actions des projets à forte composante RSE sont rigoureusement suivis, démontrant de manière tangible l’engagement d’une organisation envers ses objectifs sociaux et environnementaux.
Le module qui aide à faire mûrir des initiatives stratégiques (ou demandes) pour les décliner en plan d’actions puis en projets afin de forger une vision commune et d’assurer un alignement stratégique