André Laurent : comment le module SPM de la suite EDWARD a permet de structurer sa PME un plan stratégique d’entreprise, à coûts maîtrisés ?

Rencontre avec Jean-Jacques Laurent, président de la société André Laurent qui nous explique comment le module SPM de la suite EDWARD a permis de structurer pour sa PME un plan stratégique d’entreprise, à coûts maîtrisés.
Vous êtes un early adopter du module SPM de la suite EDWARD. Pouvez-vous présenter votre société, le rôle que vous y tenez, et ce qui vous a fait vous tourner vers cette solution ?

Je suis le directeur de la société André-Laurent, une entreprise spécialisée en mécanique. Notre activité principale consiste à réaliser des pièces de boulonnerie spéciale sur mesure, et notre équipe se compose d’une centaine de personnes. Après avoir traversé une période difficile, nous sommes aujourd’hui en pleine croissance. Cette dynamique a poussé notre comité de direction à envisager un projet d’entreprise ambitieux.

C’est dans le contexte de ce projet d’entreprise que nous avons souhaité utiliser les outils de la suite EDWARD, afin de commencer à planter le décor sur différents axes stratégiques sur lesquels on souhaitait réfléchir, avant d’étudier de façon plus concrète chacun de ces axes avec l’ensemble du comité de direction.

Quels sont donc les outils de la suite que vous avez utilisés en priorité ?

Dans un premier temps, nous nous sommes reposés sur SPM (Strategic Portfolio Manager) afin de renseigner chacun des axes stratégiques en rentrant dans le détail sur des investissements à réaliser, le temps nécessaire pour la réalisation de la mission, et les retours sur investissement attendus. En complétant les documents pour chacun de ces sous projets, nous avons été amenés à nous poser les bonnes questions pour déterminer de façon concrète les axes à retenir ou à éliminer, de façon immédiate.

En l’occurrence, nous avons un temps envisagé une croissance externe sur du traitement thermique, avant de nous rendre compte en posant quelques chiffres,  qu’au vu de l’investissement à réaliser chiffré en millions d’euros pour ne sous-traiter que 500000€ par an, même en améliorant la marge de 10%, nous n’aurions pas de retour sur investissement avant 20 ou 30 ans. 

L’outil, en nous obligeant à nous poser les questions pertinentes, nous a permis d’éliminer immédiatement les actions qui n’avaient pas de sens, et de conserver les axes de développement les plus prometteurs.

Comment avez-vous traité ces derniers ?

Nous avons impliqué le comité de direction afin de renseigner au mieux ces actions afin de les projeter sur la matrice Enjeux / Accessibilité qui permet d’évaluer l’intérêt ou l’impact de ces différentes actions dans le développement à venir. Ce qui nous a permis de déterminer les priorités : sur la vingtaine d’actions envisagées au départ, grâce à l’outil, nous n’en avons, au final, retenu que trois.

Quel est votre retour d'expérience utilisateur sur la prise en main de l'outil ?

Dans l’ensemble, l’outil nous convient bien, et nous a permis de réaliser d’importantes économies : en l’espace de 6 mois, nous sommes parvenus à mettre sur pied les axes prioritaires du projet d’entreprise que l’on souhaite construire à partir de 2023 pour les 3 années à venir, sans faire appel à un prestataire extérieur qui nous aurait coûté bien plus cher. Maintenant, les questions de la matrice accessibilité et faisabilité adressent parfois une dimension d’entreprise qui dépassent les préoccupations immédiates d’une PME.

Je crois que vous avez même émis des propositions à ce sujet ?

Absolument – une grande partie des notions traitées dans la matrice enjeux / accessibilité nous ont bien accompagné dans la définition et la sélection de nos objectifs prioritaires. A l’usage – et c’est l’avantage de travailler avec une solution ouverte à de nouveaux développement – nous pensons que le cadrage de la matrice pourrait encore être affiné pour s’ajuster en tous points à la réalité du quotidien des PME. 

Avec l’accord d’EDWARD Software, j’ai partagé mon retour d’expérience avec d’autres chefs d’entreprise, en mettant en évidence l’intérêt de cette démarche, tout en sollicitant leurs retours et leurs réflexions sur l’utilisation de la suite dans un contexte purement PME.

Vous vous êtes donc beaucoup appuyé sur la partie SPM de la suite. Envisagez-vous d'utiliser d'autres outils de la suite EDWARD ?

Ce n’était pas l’objet de notre réflexion première, mais dans la continuité de nos premiers travaux, nous commençons à regarder la partie DCM (Décision Commitment Manager) de la suite. 

Aujourd’hui, dans le cadre de notre changement d’ERP, nous utilisons un outil collaboratif de gestion des tâches efficace, mais qui ne comporte pas cette dimension stratégique qui consisterait à projeter l’incidence de chaque action sur l’avenir d’une société, avec les coûts financiers et le retour sur investissement associés…

Aujourd’hui nous avons donc deux options : soit essayer d’utiliser l’outil de gestion de tâche existant même pour essayer de mettre en place un plan d’actions sur les aspects stratégiques, ou bien, puisque les équipes ont cette culture de partage et de plateforme collaborative, de les faire migrer et évoluer sur cet outil de la suite EDWARD pour nous permettre de mener à bien notre projet d’entreprise à horizon trois ans. Aujourd’hui, nous penchons plutôt pour cette seconde solution.

Avis général :

L’outil est facile d’accès. En quelques actions simples, en renseignant de façon concrète et pratique les portfolios et en associant la réflexion des collaborateurs sur certains sujets, nous avons pu déterminer les axes stratégiques majeurs à mettre en œuvre pour notre plan d’entreprise à trois ans, que nous avons pu valider en comité de direction, le tout à des coûts raisonnables comparés à une mission d’accompagnement. Après un temps normal d’adaptation, la prise en main est simple, et le support client réactif et efficace. Très opérationnel, nous avons proposé des pistes de réflexions pour que le module SPM soit allégé afin de le rendre encore plus accessible à un public de PME.